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Abbaye de Maylis

Au cœur de la Chalosse dans les Landes, venez découvrir l’abbaye Notre Dame de Maylis. Sa grande église de style néo-gothique (1883) abrite des œuvres d’art anciennes et contemporaines ainsi qu’une chapelle romane. Dans ce lieu où le temps s’arrête, les 12 frères bénédictins olivétains travaillent la terre. Ces différents travaux manuels sont nécessaires aussi bien à leur subsistance matérielle qu’à l’équilibre de leur vie spirituelle. Vous découvrirez dans la boutique monastique, leurs productions artisanales  dont la célèbre tisane à base de plantes de Maylis aux propriétés dépuratives, les cires traditionnelles, le miel et leurs farines et huiles alimentaires. Les frères accordent une place importante à la prière. Celle-ci rythme la journée des moines 6 heures par jour.

Maylis

un jeu de mot et un prénom gascon

Un jeu de mot franco-gascon

Maylis viendrait du gascon mair que l’on prononce may et du mot français lys.

« Mère des lys » est donc la signification de Maylis. C’est l’évêque d’Aire et de Dax, Monseigneur Epivent, qui au cours d’une visite pastorale à Notre-Dame de Maylis en avril 1860, officialise et encourage ce jeu de mots. Il disait d’ailleurs de Maylis  » Son nom est plein de charmes, Maylis, la Mère des lis, la Mère de toute pureté.  »

 

 

Un prénom Gascon et Landais par excellence

La prépondérance du prénom Maylis dans les départements français des Landes, des Pyrénées-Atlantiques et de la Gironde montre bien que ce prénom est majoritairement une reprise du nom du village de Maylis , en Chalosse. Jusqu’en 1969, il reste cantonné à ces départements. En 1970, il atteint la région parisienne puis, peu à peu, une majorité de départements français. Ainsi si vous croisez une Maylis, vous pourrez lui donner l’origine de son prénom.

 

L'abbaye

Notre Dame de Maylis

01 – le sanctuaire

Depuis le 15ème siècle au moins, un sanctuaire marial se dresse sur la colline de Maylis, au cœur de la Chalosse, dans les Landes de Gascogne. La communauté de moines Bénédictins Olivétains s’y est implantée en 1946. Aujourd’hui ils perpétuent la tradition spirituelle pluriséculaire de ce lieu de culte. Le premier temps de prière est pratiqué avant le lever du soleil, c’est l’office des « vigiles ». Ce temps de veille nocturne, d’attente du jour dure environ une heure. A l’aurore, ils louent Dieu pour la journée qui commence; c’est l’office de « Laudes ». Au milieu de la journée, les frères célèbrent ensemble la messe, sommet de la journée du moine. Elle est le moment de prière le plus important. L’après-midi débute avec la « None », un petit office de 10 minutes. L’office des « Vêpres » conclut la journée. Enfin au moment d’aller se coucher l’office de « Complies » introduit le grand silence de la nuit.

Les moines accueillent aussi les pèlerins qui viennent chercher refuge en ces lieux.

02 – La « vieille église »

Cette vieille église, nommée ainsi par les moines, date du 15ème siècle. Elle est ouverte aux visiteurs.

Jusqu’à l’époque romane, les églises de notre région étaient construites en matériau peu résistant. Celle de Maylis a pu conserver certaines parties d’origine. Sa tour et deux arcades aveuglées, ainsi que de lourds contreforts. Elle fut épargnée au temps des guerres de religion et pendant la fronde. L’Abbé Hugues Dufaur, chapelain de Maylis en 1657, voyant la chapelle trop petite pour recevoir des pèlerins de plus en plus nombreux, décide de l’agrandir et de l’enrichir. En 1659, la chapelle est doublée par un « gros appentis du cousté nord ». Il s’agit d’un bas côté communiquant avec la nef par un arc en anse de panier. Telle fut l’église de Notre-Dame de Maylis jusqu’à la révolution. La nef que vous pourrez visiter fut quant à elle, restaurée par les moines entre 1975 et 1980.

N’hésitez pas à pousser la porte de ce bel édifice. A l’intérieur se trouve une belle statue en bois polychrome de style rustique. L’artiste semble avoir pris comme modèle une paysanne chalossaise, maternelle soutenant un enfant déjà grand, mi-souriant, effarouché. Cette représentation de la vierge et de l’enfant jésus permettrait de la faire remonter au 15ème siècle. Elle a été restaurée dans les ateliers du Louvre en 1980.

03 – La « grande église »

Tout en haut du clocher, une majestueuse vierge regarde la belle campagne chalossaise. Elle est une icône bien connue des chalossais. La grande église fut érigée à la fin du 19ème siècle, à une époque de renouveau du sanctuaire et des pèlerinages. C’est dans cette église que les moines bénédictins olivétains célèbrent les offices aujourd’hui. C’est sous l’impulsion de l’Abbé Piraube et de son évêque Monseigneur Epivent que celle-ci fut bâtie à la seconde moitié du 19ème siècle.

L’église est un des meilleurs spécimens de faux gothique. Elle a belle allure avec sa nef principale élancée, son vaste transept, sa tour clocher surmontée d’une statue de la vierge et ses vitraux. Sa restauration de 1973 à 1975 a permis de l’accorder au désir de simplicité de la communauté. On doit également à cette restauration les deux chapelles qui s’ouvrent sur les bas côtés par une arcature originale, l’une dédiée à Saint-Joseph, l’autre aux Saints Anges.

 

04 – Le monastère

Les plus anciens bâtiments du monastère sont à peu près contemporains de la construction de la grande église. Avant que la communauté monastique n’arrive, ils abritaient des prêtres missionnaires diocésains. Le reste du corps des bâtiments a été construit récemment.
L’accès au cloître et l’intérieur du monastère sont réservés aux moines qui y demeurent. Vous trouverez d’ailleurs de petits panneaux délimitant les parties du domaine qui leur sont réservées.

05 – La plante de Maylis

Pour faire vivre leur communauté et selon la règle d’or des bénédictins « Ora et labora », l’abbaye de Maylis propose des produits artisanaux tels que l’épeautre, la cire du père Fulgence pour l’entretien du bois mais aussi la fameuse plante de Maylis.

Sacré Charlemagne !

Au 9ème siècle déjà, la plante de Maylis faisait partie de la liste des plantes médicinales indispensables que Charlemagne demandait aux moines du Moyen Âge de cultiver dans leurs jardins. Ce n’est cependant qu’en 1952 qu’un vieillard rend visite au Père Emmanuel, lui expliquant que l’abbaye possède un trésor dans son enclos avec une plante qui pousse à l’état sauvage.

Deux années plus tard, pour venir en aide à un ami prêtre souffrant de coliques néphrétiques, le père Emmanuel prépare une décoction composée de cette plante qui s’avèrera miraculeuse. Deux heures après avoir avalé la fameuse tisane, la douleur disparait soudainement et c’est alors que les religieux de l’abbaye se décident à cultiver cette plante jusque-là laissée à l’abandon. Le Père Emmanuel déclarera “désormais, je crois en deux choses : en Dieu bien sûr, et en la fameuse plante de Maylis.”

04 – La boutique

Ouverture : MAGASIN de l’abbaye

Du mardi au samedi

10h00 > 11h30
15h00 > 18h15

Dimanche
12h30 > 13h00
15h00 > 16h00
17h15 > 18h30

Fermé le lundi

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